Le nombre d’accidents du travail chez Care continue de baisser. En fait, Care figure parmi les environnements de travail les plus sûrs du secteur. Els, conseillère en prévention, nous en dit plus.
« Chaque accident est un accident de trop. Je tiens à le souligner », déclare Els.
Depuis combien de temps Care travaille-t-elle à un environnement de travail plus sûr ?
« Je suis conseillère en prévention chez Care depuis 23 ans. Néanmoins, surtout ces dernières années, nous avons constaté une évolution vraiment positive des chiffres. La sensibilisation joue un rôle important à cet égard, à mon avis. »
/ Pouvez-vous expliquer cela ?
« Pour créer un environnement de travail sûr, il faut prendre en compte différents facteurs. Bien sûr, il y a les mesures de sécurité, les obligations que chacun doit respecter. Notre certificat LSC/VCA en fait partie. Des auditeurs externes vérifient si nous respectons toutes les exigences en matière de sécurité. Lors du dernier audit, nous avons obtenu un score supérieur à la moyenne. »
« Bien sûr, tous les techniciens de surface doivent connaître les procédures. Ce n’est qu’alors qu’ils pourront les suivre correctement. Une grande attention est accordée à ce point pendant leur formation. Et après cela, c’est une question de suivi et de prévention. Maintenir l’attention des gens sur la façon de travailler en toute sécurité. Et apporter des ajustements si nécessaire. La sensibilisation est extrêmement importante. Pour ce faire, nous lançons des campagnes ciblées. Ou par le biais de rubriques, comme dans le C-magazine. »
/ Care s’engage pleinement en faveur d’un travail ergonomique. Est-ce aussi pour éviter les accidents du travail ?
« Les accidents du travail sont en fait des événements inattendus. Cela a peu à voir avec l’ergonomie. Néanmoins, il est important de se concentrer sur l’ergonomie. Après tout, le nettoyage est une profession extrêmement exigeante. En laissant nos employés utiliser du matériel ergonomique de haute qualité et en leur donnant des conseils sur le travail ergonomique, nous essayons de leur faciliter un peu la tâche. »
/ Le bien-être au travail a-t-il également une influence sur le nombre d’accidents du travail ?
« Les personnes qui ne se sentent pas bien ou qui travaillent sous une forte pression sont en effet plus susceptibles d’avoir des accidents. C’est logique, car elles ne font pas attention ou doivent se dépêcher. C’est pourquoi se concentrer sur le bien-être mental, mais aussi physique est un facteur de prévention des accidents du travail. »
/ Chez certains clients, les techniciens de surface travaillent dans des environnements peu sûrs. Songez au secteur de la chimie. Comment gérez-vous la sécurité là-bas ?
« En essayant d’anticiper les problèmes. Nous savons que nos employés sont en contact avec des produits dangereux. Ces risques sont tous décrits en détail. Le médecin du travail suit ces personnes de très près. Il les examine régulièrement. Et il vérifie également leur sang et/ou leur urine. Le moindre écart peut (brièvement) empêcher cette personne de faire son travail. Nous savons que cela peut arriver. Le technicien de surface reçoit alors (temporairement) une autre affectation. »
/ Care est confrontée à très peu d’accidents du travail. Mais comment pouvons-nous nous améliorer ?
« La plupart des accidents, et les plus graves se produisent sur le trajet entre le domicile et le lieu de travail. Et c’est exactement ce que Care ne peut pas faire. Sauf à aider les gens avec des conseils comme dans le précédent C-magazine. Pour le reste, nous continuons à nous concentrer sur la prévention. Il s’agit d’un effort conjoint. Par exemple, divers projets de sécurité sont encore au programme. Mais on en reparlera plus tard. »
/ Un dernier mot ?
« Je suis fière de nos techniciens de surface. La volonté de bien faire les choses est là. Et cela porte ses fruits. Je leur conseille également de toujours signaler les situations dangereuses à leurs supérieurs. Même si cela ne semble être qu’un détail. »
Merci Els et jusqu’au prochain C-magazine.